septembre 16, 2012

Sortie événément ✪ NEVER SKY, de Véronica Rossi


"Depuis que le ciel s'est chargé d'éther, les hommes vivent sous des capsules où survivent dans la nature dévastée...  Aria a vécu toute sa vie dans le dôme de protection de la Contemplation. Son monde entier a été confiné à ces lieux, elle n'a jamais pensé à rêver de ce qui se trouve au-delà de ces portes. Alors, quand sa mère disparait, Aria sait que ses chances de survivre dans ce désert à l'extérieur assez longtemps pour la retrouver sont minces. Aria rencontre ensuite un étranger nommé Perry qui est aussi à la recherche de quelqu'un. C'est aussi un sauvage mais il pourrait être son meilleur espoir de rester en vie. S'ils peuvent survivre, ils sont le meilleur espoir de l'un l'autre pour trouver des réponses."

Découvrez vite le 1er tome de NEVER SKY !

Et pour vous tenter encore plus, les éditions Nathan ont réalisé une bande-annonce en français :


NEVERSKY_30s allin par Purefans

Sur YouTube, on trouve aussi plusieurs trailers en VO : https://www.youtube.com/results?search_query=under+the+never+sky+trailer&oq=under+the+never+sky+trailer&gs_l=youtube.3..35i39.612.3673.0.3936.27.25.0.0.0.0.160.2634.13j12.25.0...0.0...1ac.1.Rl53Wfyy94o.

Ne manquez pas cette nouvelle saga qui, publiée aux éditions Nathan, qui promet d'être explosive !
Pour tout savoir sur NEVER SKY, suivez le lien de lire en live : http://www.lireenlive.com/never-sky/.

OSEREZ-VOUS AFFRONTER LA RÉALITÉ ?

septembre 15, 2012

ATTENTION ! 
J'ai lu ce livre en version originale. 
Pour lire la chronique en anglais, cliquez ICI.

RÉSUMÉ
Juliette est enfermée depuis 264 jours dans une forteresse à cause d'un accident. Un crime. 264 jours sans parler, ni toucher personne. Jusqu'au moment où un gardien vient partager sa cellule. 
Le monde de Juliette est régi par un organisme tout puissant : le Rétablissement. Il contrôle l'accès à la nourriture, à l'eau et n'hésite pas à tuer pour asservir le peuple. Avide de pouvoir absolu, le fils du leader, Warner, dirige sa propre armée et son propre territoire. Mais ce qu'il désire par-dessus tout, c'est Juliette.
Pourtant, cette dernière n'a pas l'intention de se laisser faire...








Holly cow ! Ça c'est de la dystopie !
Enfin un roman suffisamment glauque pour mettre le lecteur mal à l'aise, enfin une héroïne suffisamment perturbée et rongée par la culpabilité pour bouleverser quiconque s'intéresse à elle. Ce roman m'a fait l'effet d'une petite bombe, d'un fagot de dynamite dont la longue mèche est restée enflammée jusqu'aux toutes dernières pages avant d'exploser brutalement.

Les premières pages sont d'un sordide exaltant. Plongé au coeur de la solitude de Juliette, on avance pas à pas dans les méandres de sa mémoire. Lentement, on évolue dans les souvenirs de sa vie pour ne découvrir que l'abjection, le remord, le mépris, l'infamie. Comme si cela ne suffisait pas, Juliette a en plus une piètre opinion d'elle-même, si bien exprimée qu'elle en devient presque contagieuse. Elle est seule, rejetée de la société, enfermée dans une cellule grise et froide, à cause d'un don qu'elle ne comprend pas, dont elle ne sait rien. Juliette a mal et le lecteur souffre avec elle.

Pendant quelques chapitres, ce n'est que torture psychologique, mémoires douloureuses, sentiment d'abandon... C'est dérangeant, c'est provocant, mais c'est terriblement grisant ! Puis, l'action débarque et là, il faut retenir son souffle, se préparer à fuir ou à affronter l'ennemi. 

C'est peut-être frustrant de n'en pas connaître davantage, mais ce serait encore plus frustrant pour vous si je vous en révélais plus. Ce qui fait la première force de ce roman, ce sont ses rebondissements inattendus, qui perdraient tout leur intérêt s'ils étaient... eh bien... attendus !

Petit bémol tout de même : Que de miel ! Que de confiture ! Que de gelée ! Que de barbapapa ! Juliette est amoureuse et elle nous le fait savoir, un peu trop souvent à mon goût, d'ailleurs ! Exprimer ses sentiments pour celui que l'on idolâtre, oui, prendre trois pages tous les deux chapitres pour le faire, pitié non ! Par moment, c'est suffisamment agaçant pour avoir envie de sauter quelques paragraphes. Heureusement, la trame dynamique du récit est tellement forte que cet amour dégoulinant ne gâche finalement pas la lecture.

Un roman puissant, des personnages renversants, une histoire virevoltante... Bref, un énorme coup de coeur ! À vrai dire, ma meilleure dystopie jusqu'à présent !

◆ Dément ! 


SHATTER ME, by Tahereh Mafi

BEWARE !
I'm a student and I'm still learning english everyday. 
Therefore, there could still be some mistakes in this  piece of writing.
Please forgive me for this.

To read this article in French, just click HERE.

SUMMARY
Juliette has the power to kill with a single touch. Juliette hasn't touched anyone in exactly 264 days. The last time she did, it was an accident, but The Reestablishment locked her up for murder. No one knows why Juliette's touch is fatal. As long as she doesn't hurt anyone else, no one really cares. The world is too busy crumbling to pieces to pay attention to a 17-year-old girl. Diseases are destroying the population, food is hard to find, birds don't fly anymore, and the clouds are the wrong color.
The Reestablishment said their way was the only way to fix things. So they threw Juliette in a cell. But maybe Juliette is more that a tortured soul stuffed into a poisonous body. Maybe she's exactly what they need right now. 







Holly cow! Now THIS is dystopia! 
Finally, here's a book dreary enough to make the reader feel uncomfortable, here's a heroine insane and feeling guilty enough to deeply move those who take a keen interest in her story. This novel is just some kind of bomb, a bundle of dynamite sticks of which the wick remained lighted until the very last pages, before violently exploding.

The first pages are just written in an exciting wretched way. The reader is introduced to the lonesome Juliette, who makes them go further in the meanders of her memory every page. Slowly, we can learn more and more about her pieces of remembrance, which are just full of humiliation, remorse, infamy and contempt. But this is not enough. Juliette has also a low opinion of herself and she shares this feeling so well, that this is likely to become contagious. She's completely alone, rejected from society, locked up in a grey cold cell, because of some kind of gift she cannot understand and about which she knows nothing. Juliette is hurt and the reader is suffering with her.

For some chapters, we can only find psychologic torture, hurting memories and abandon feeling... It's pretty thought-provoking, but it's really intoxicating! Then, action comes up and you'll have to hold your breath and prepare to run or fight the ennemy.

Perhaps it's frustrating for you that I don't say much about the story itself, but believe me, it would be even more frustrating if I told you more about it. The strength of this novel is that everything is unexpected. Where would be the sense in that if this everything were... well... expected?

Just a little thing that I didn't really appreciate: How much honey! How much sweet! How much cotton candy! Juliette is in love and she makes the reader aware of it, and just too often for me, if you ask. Expressing your feeling for someone you are totally fond of is okay, but using three pages every two chapters to do so, hell no! Sometimes, it was so irritating that I felt like skipping some passages. But luckily, the plot is intense enough to keep on reading in spite of that dripping love.

This novel is powerful, the characters are incredible, the story astonishing... It just really made me jump! Truth be told, probably the best dystopia I've read so far!

◆ Terrific ! 


septembre 12, 2012

YOKO TSUNO, Tome 25 : La servante de Lucifer ◆ Roger Leloup

SYNOPSIS

Accompagnée d'Emilia, Yoko Tsuno se rend en Écosse chez Cécilia, dans un château anciennement hanté, pour résoudre un nouveau mystère : lors de la restauration des caves du château, un catafalque a été trouvé. Celui-ci contenait un automate qui, selon d'anciens manuscrits, ne serait autre que la servante de Lucifer arrivée sur terre sur un animal diabolique ! Pour résoudre ce mystère, Yoko n'a d'autre choix que de descendre sous terre avec l'aide de la Vinéenne Khâny et de réanimer Zarka, la servante de Lucifer, avec qui elle concluera un pate qui l'amènera à rencontrer celui qu'on appelle "le diable"...


Éditions Dupuis ∙ 48 pages ∙ 10,60 euros



MON AVIS

Hmm...
Eh bien le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été émerveillé, ni même été réellement embarqué par l'histoire, qui est resté d'un ennui mortel (ou d'un mortel ennui) du début à la fin !

Les premières cases de l'album semblaient pourtant annoncer une bonne BD : de superbes illustrations, finement réalisées et parfaitement soignées ; de mystérieux objets qui conféraient au scénario une trame énigmatique ; une jeune héroïne fraîche, pimpante et pleine de dynamisme, tout ce qu'il fallait pour s'installer confortablement et passer un bon moment dans un univers où derrière chaque porte grinçante, on s'attend à découvrir le plus secret des secrets secrètement gardé secret.

On déchante bien vite ! Devant un jeu de couleurs subtilement mis en valeur, surplombent une narration bancale, presque brouillonne, doublé de dialogues farfelus et totalement désincarnés : aucune humanité, aucune chaleur, les répliques sont servies robotiquement, comme des codes qu'un ordinateur doit déchiffrer... Sauf qu'il faut peut-être rappeler que le lecteur est un être humain et qu'il a besoin de s'identifier aux héros dont il suit les aventures.

L'idée est là, mais on passe totalement à côté du récit. L'action est mal amenée, l'histoire trop fouillie. L'épisode principal est entouré de trop de petits détails, greffés aux dépens d'une intrigue qui souffre déjà bien suffisamment comme ça.

On l'aura compris, je n'ai pas du tout apprécié cette lecture ! C'est bien dommage, c'était mon premier Yoko Tsuno. Peut-être aurais-je du commencer par le premier tome (si je l'avais eu sous la main). Ou peut-être aurais-je simplement du ne jamais ouvrir celui-ci. En tout cas, je n'en garderai nul souvenir impérissable. Ça, c'est sûr !

◆ Complètement nul ! ◆


septembre 07, 2012

Les Simpson censurés en Russie

La nouvelle vient de tomber ! Désormais, être fan des Simpson et être amoureux de la Russie seront deux choses incompatibles.

Imaginez...
Amoureux des grands froids, de la neige et de la vodka, vous réservez plusieurs nuitées à l'hôtel Metropol de Moscou. Sur les rotules après une journée de visites éreintantes, vous vous laissez nonchalamment tomber sur votre lit (pas trop fort quand même, à minimum 200 euros la nuit, le lit doit valoir son prix, inutile de prendre le risque de le démolir). Nonchalamment toujours, vous tendez le bras vers la télécommande, пульт дистанционного управления en russe (oui je sais, 29 lettres et 3 mots pour dire ce que nous disons en 12 lettres... et un seul mot !) et vous zappez jusqu'à trouver la chaîne 2x2. Quelle belle surprise, un épisode des Simpson est justement en train d'y être diffusé ! Vous vous installez confortablement et vous vous mettez en condition pour savourer les prochaines 24 minutes. Sauf que, au moment où Homer est sur le point d'étrangler Bart (et avouez-le, c'est un de vos moments préférés), l'image se brouille, et au lieu de la scène qui vous rend habituellement hilare, vous ne voyez qu'un écran noir et un message censé être ironique, mais que vous ne comprenez pas, puisque vous ne parlez pas le russe (d'ailleurs, vous ne regardiez l'épisode que parce que vous l'avez déjà vu 387 fois et que vous le connaissez par coeur). Eh bien ça, c'est ce qui attend désormais TOUS LES HABITANTS DE RUSSIE, suite à une nouvelle loi du gouvernement russe, qui contraint les directeurs de programmes à censurer toute scène de violence, de sexe ou d'incitation à la consommation de drogue ou d'alcool dans les émissions pour enfants.

Bon, on ne reviendra pas sur l'éternel débat "Les Simpson, un dessin animé pour enfants ou pas ?". On ne polémiquera pas non plus sur le bon sens ou l'utilité d'une telle loi, les choses sont ce qu'elles sont (mais bon, tout de même...). Soulignons simplement que désormais, les petites têtes blondes du plus grand pays d'Europe géographique ne connaîtront plus le plaisir de voir gicler le sang de Scratchy (le chat), ni celui de voir ses organes se répandre au sol avant qu'Itchy (la souris) ne s'en empare pour les passer au mixer et en faire une soupe qu'elle fera boire de force à la tête décapitée de Scratchy (toujours le chat).

Euh... Quoi ? Vous trouvez vraiment ça violent vous ? ^^

Sources :

septembre 04, 2012

Concours ▪ A THOUSAND WORDS

937...

C'est le nombre actuel de commentaires sur le blog.
Vous allez me dire "Oui... Et alors ?". Eh bien, j'ai décidé de jouer avec ces chiffres. Ou plutôt, de VOUS faire jouer. Et connaissant vos esprits toujours en ébullition, je perçois que vous commencez déjà à comprendre de quoi il s'agit (et vous avez raison*).

A thousands words...
Mille mots...
Mille commentaires !

Inutile maintenant de vous dire (bien que je vais le faire quand même), que le 1000 ème commentaire sera l'heureux gagnant de ce nouveau concours (enfin, pas le commentaire en lui-même hein, mais celui ou celle qui l'aura écrit, bien sûr).

À gagner :

Pas de date de fin, le concours se terminera lorsque le 1000ème commentaire aura été posté.

Quelques règles cependant

  • Inutile de sacrifier les plus beaux mots de la langue française en submergeant les articles déjà postés de nombreux commentaires, si subtils soient-ils ;
  • Il est nécessaire de laisser vos commentaires sous un pseudo via lequel je pourrai ensuite vous recontacter. Si le millième commentaire était laissé par un utilisateur anonyme, l'utilisateur ayant posté le mille et unième commentaire serait déclaré gagnant. Si le mille et unième commentaire était laissé par un utilisateur anonyme, l'utilisateur ayant posté le mille et deuxième commentaire serait déclaré gagnant, et ainsi de suite ;
  • Ce concours est réservé aux habitants de Belgique et de France Métropolitaine.


BONNE CHANCE À TOUS !

* Enfin, si vous pensiez à ça. Dans tous les autres cas, vous aviez tort ^^

septembre 01, 2012

QUATRIÈME DE COUVERTURE

Liam O'Connor aurait dû mourir en mer en 1912.
Maddy Carter aurait dû mourir en avion en 2010.
Sal Vikram aurait dû mourir dans un incendie en 2026.
Mais à la dernière seconde, une mystérieuse agence les a sauvés pour les recruter. Désormais, ils sont des TIME RIDERS. Leur mission : empêcher que les voyages dans le temps ne modifient le passé... et ne détruisent notre monde.

Suite à une erreur de Maddy, Liam se retrouve bloqué à 65 millions d'années en arrière, à l'époque des dinosaures, en plein coeur de leur terrain de chasse.




MON AVIS

Tumultueux, le début fut,
Intriguant, l'histoire devint,
Ravageuse, la fin se révéla !

En 441 pages, Alex Scarrow a réussi à me faire traverser plusieurs stades de sensation et d'excitation. Ce n'est plus un secret pour personne, le tome 1 de TIME RIDERS a débarqué il y a quelques mois, tel un ovni dont les pages auraient servi de moteur à propulsion pour l'amener jusque chez nous. Très vite, les avis ont fusé de toutes parts et la grande majorité des lecteurs ont été séduits, moi y compris (pas que moi d'ailleurs, puisqu'Ursula avait tenu, elle aussi, à vous laisser son avis* ^^). Bref, j'étais fébrile à l'idée de retrouver Liam, Maddy et Sal et au moment d'ouvrir le roman, l'enthousiasme était grand.

Maintenant... il est l'heure de dire la vérité ! Sur la première centaine de pages, j'ai eu un peu de mal (ouuuuuuuhhhh !). Je ressentais comme un dysfonctionnement au niveau de l'histoire, comme un trouble qui m'empêchait de m'imprégner de l'ambiance du récit, que je trouvais nettement moins bien relatée que dans le premier tome. Trop d'insouciance, trop de bonhomie... en gros, j'étais un peu déçu et j'avais peur que cet état des choses ne persiste jusqu'à la fin.

Heureusement, l'auteur, comme s'il avait entendu mes plaintes, a décidé de prendre les choses en main et, ni une ni deux, voilà que l'action prend place et que la magie, ou plutôt la science-fiction, opère ! Un futur bien désespérant, un passé dangereux peuplé de dinosaures (mais pas que... !), de la science, de l'inquiétude, de l'amitié, des complots, de la trahison, de l'intrigue, tout ce qui m'a fait aimé le premier tome était de retour et j'en étais soulagé.

Du coup, les pages se sont mises à tourner, les mots à défiler, les évènements à s'enchaîner à une vitesse qu'on ne finit par même plus calculer. C'est du grand, c'est du bon, c'est du TIME RIDERS à l'état pur... et on ADORE ÇA !

Un deuxième tome qui finit en apothéose avec une révélation qui nous donne envie de déchirer le bouquin, de rage d'en finir si brutalement. Un rêve, un seul, voyager dans le futur pour se procurer le(s) prochain(s) tome(s) au plus vite.

Oui, ou bien on peut simplement attendre le tome 3 bien sagement chez soi... ça marche aussi ^^
◆ Génial ! ◆


Paru le 7 juin 2012
Éditions NATHAN
441 pages
15,50 euros